C’est enfin le printemps!
Pour les personnes aux croyances chrétiennes – dont je fais partie – l’équinoxe du printemps et les célébrations de Pâques sont extrêmement symboliques : la Vie qui cherche à s’exprimer…. la renaissance et la résurrection de tout ce qui s’était endormi pendant l’hiver… le goût de tourner le regard vers plus grand que Soi… personnellement, lorsqu’arrive le printemps, c’est un peu comme si l’Univers m’apportait un souffle tout neuf, tout pur!
Autant je suis heureuse de déballer ma joie face à l’arrivée du temps doux et léger, autant j’ai envie de te demander : comment vas-tu? Est-ce que ton état d’âme actuel va de pair avec les attributs de la saison printanière? Je te pose la question simplement parce que je suis consciente que tous les individus ne partagent pas mon sentiment en cette période de l’année où tout renaît. En fait, ce n’est pas parce que le printemps arrive que tout d’un coup, on se sent renaître. Au contraire, on peut avoir le moral bien à plat pour de multiples raisons.
L’arrivée du printemps, c’est un peu comme pour les fêtes de Noël et de fin d’année où, indirectement, on suppose que le monde entier devrait avoir le cœur à la célébration. Pour ceux et celles qui se voient incapables de le faire, cela provoque un sentiment de faiblesse. Pour les personnes en deuil, les individus qui viennent de recevoir de mauvaises nouvelles ou un diagnostic inattendu, le printemps et le redoux peuvent passer totalement inaperçus.
Si tout comme moi tu es sur un chemin de développement spirituel, ou encore si tu es en processus de guérison physique, émotionnelle ou psychologique, la route peut parfois sembler longue. Travailler sur n’importe quel projet de vie demande souvent une patience angélique : se guérir d’une dépression, faire le deuil d’un être cher, vivre une rupture amoureuse, rebâtir son quotidien après une grave maladie ou se défaire d’une addiction ne sont que quelques exemples. L’ingrédient essentiel dans tous ces cas de figure : la patience. Nous savons tous que les résultats ne sont pas instantanés; cependant, nous sous-estimons la patience et ses miracles.
Savais-tu que si une graine de bambou chinois est mise en terre, il faudra environ cinq ans avant de voir apparaître la moindre petite pousse hors du sol? Cinq ans! Mais une fois ces cinq années écoulées, le bambou poussera de 12 mètres en l’espace de quelques mois! Cette analogie n’a rien de banal et permet de se souvenir qu’il importe de grandir intérieurement avant de se développer extérieurement. Guérir et grandir exige que nos racines soient bien ancrées et pour cela, il faut de la douceur, de la confiance, de la persévérance… et beaucoup de patience.
Je te souhaite un doux printemps. Que le soleil et la chaleur fassent grandir en toi le goût de t’enraciner pour mieux émerger. Je suis de tout cœur avec toi. Tu es capable... tu es ce bambou. ♥♥♥